«O femme adorable,
Calme ta douleur !
Est-on misérable
Quand on trouble un cœur!
Le tien mon amie
Adoucit mes maux
A lui, je confie
Bonheur et repos !
Oui sans ta tendresse
Il faudrait mourir !
Douleur qui m'agresse
Fais évanouir !
Ton âme sensible
Tes touchants accents
D'un instant paisible
Détruit les tourmens.
Tu portes le calme
Dans mon cœur ému,
J'ai la paix de l'âme
Et de la vertu !
La douce espérance
Nous soutient tous deux
Et notre innocence
Va nous rendre heureux.
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Allons du courage
C'est dans les revers
Que l'on voit le sage
Rire de ses fers.
Fier du titre auguste
De père et d'époux
D'un sort trop injuste
Je brave les coups
Jugé par des frères
Nous verrons sous peu
Finir nos misères
Ce n'est plus un jeu
A ma bonne amie
Rendu pour toujours
Près d'elle ma vie
Sera mon amour
Jeunesse trop vive
A pu m'égarer
Mais mon âme active
Saura se fixer
Prennant pour exemple
Toutes les vertus
Tu sera le temple
Des soins assidus
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