Originaire du Rouergue, la famille de Bonne, est d’ancienne noblesse et fait remonter son origine au 14ème
siècle.
La famille vit au château de Saint-Martin-de-Cassagnes [Cassagnes-Bégonhès en Aveyron].
Les liens avec La Salvetat
(diocèse de Saint-Pons) datent
du mariage de :
Felix-Sébastien de Bonne, seigneur de Saint-Martin,
qui
épouse le 6
mars 1766 Marie-Elisabeth de Cabrol de Grualgues, de la prolifique famille des Cabrol, de
la petite noblesse locale.
De cette union sont issus six enfants
dont : - Jean-Louis-Sébastien Félix-François de Bonne,
élève à l'école royale militaire de Sorèze de 1781 à 1786,
sous-lieutenant au régiment de Touraine (1786), officier émigré,
sous-préfet de l’arrondissement de Saint-Pons de 1823 jusqu'à sa mort en 1827
(il a succèdé à Alexandre de Treil de Pardailhan)
marié à Saint-Pons, le 10 juin 1805
avec Marie Christine de Fleyres
d'où :
- Félix René de Bonne,
- Charles Augustin de Bonne archiprêtre de Saint-Pons,
- Justin de Bonne avocat à Saint-Pons, époux de Léontine Poumayrac.
- Pierre-Joseph-Justin de Bonne,
chevalier de Saint-Louis, officier émigré dans l'armée de Condé, chef de bataillon,
sous-préfet de l’arrondissement de Saint-Pons de 1827 à la Révolution de 1830.
Il se marie en premières noces le 7 août 1805 à Elisabeth de Treil de Saint-Martial (1786-1807),
fille du capitaine de Saint-Martial .
d’où une fille : Justine de Bonne (1806-1882),
mariée en 1825
à son cousin Léon de Bonne officier de cavalerie (fils de Maurice de Bonne, sous-préfet de Castres
et Louise d'Aire),
.
En 1811, Justin de Bonne
se remarie avec Thérèse Pigot, fille d'un négociant
de Saint-Pons. De ce mariage naissent quatre garçons (Henry, Ferdinand, Louis et Casimir).
Le domaine de Lostanges
Après la Restauration, Justin de Bonne se retire dans sa propriété de Lostanges, près de Castres.
Il est décédé à l'âge de soixante-neuf ans, le 15 mai 1843, "dans sa maison d'habitation"
à Saint-Pons-de-Thomières.
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