Les remparts de La Salvetat, au début du 20ème siècle
la fin du 12ème siècle le château de La Salvetat et ses terres
sont définitivement
acquis par le monastère de Saint-Pons. Peu après la création du
diocèse de Saint-Pons en 1318,
l’évêque devient seigneur de La Salvetat.
La petite cité est une des communautés importantes du diocèse, même si elle se situe à
l’écart des axes de communication.
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La Salvetat, ville sur la carte de Cassini (18ème siècle)
a Salvetat est une des sept «villes» du diocèse avec Cessenon, Cruzy,
Olargues, Anglès, Olonzac et La Livinière
qui siègent à tour de rôle aux Etats du Languedoc. Les habitants de La Salvetat sont
représentés par trois consuls élus
chaque année à la fête Saint-Michel ( Premier Consul en 1789: le chevalier de Planque). A la
fin de l'Ancien Régime, le dernier évêque de Saint-Pons, seigneur du lieu, doit toujours
proclamer
son respect des "libertés et franchises de La Salvetat".

ne petite élite, "les
académiciens", composée de bourgeois et d'anoblis dominent les habitants, possèdent les métairies
(famille de Cabrol, par exemple qui détient le château d'Arifat).
La population paysanne vit durement. | | |