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Jean-Joseph Rocque, de Saint-Pons député aux Etats-Généraux de 1789 |
Jean-Joseph Rocque est l'exemple du bourgeois Saint-Ponais de l'Ancien Régime qui
traverse
la Révolution, l'Empire et La Restauration, en préservant son statut de notable. Né le 5 mai 1749, dans une famille de vieille bourgeoisie de la ville, fils de Pierre Honoré, avocat au Parlement et d'Elisabeth Mas. De 1775 jusqu'à la Révolution, il est receveur des tailles du diocèse de St-Pons. Le 3 mars 1789, il est élu par le Tiers-Etat de la sénéchaussée de Béziers, député aux Etats-Généraux, future Assemblée Nationale Constituante.
J-J Rocque a un rôle très modeste à la Constituante: il prend la parole une seule fois pour réclamer la fixation du siège de l'évêché à Béziers. Sa carrière nationale prend fin avec la Constituante en 1791. Un autre Saint-Ponais Thomas-François Treil-Pardailhan, ci-devant baron de Pardailhan, est membre de l'Assemblée Législative en 1791-1792, mais en tant que député de Paris.
Rocque est maire de Saint-Pons de décembre 1792 à décembre 1793. Lettre de 1826 à Monsieur Rocque, ex député, à St-Pons-de-Thomières
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