Saint-Pons-de-Thomières et le Pays Saint-Ponais
Histoire et patrimoine de l'ouest du département de l'Hérault

Le château de La Caunette à la fin de l'Ancien Régime

A la fin de l’Ancien Régime, le domaine de La Caunette est réduit au château et à quelques terres dispersées.
Lors de l’achat en 1763 par Joseph Treil, le domaine est brièvement décrit : «sont compris dans la présente vente le château, bâtiments, four, métairie, domaine biens fonds, bois vignes, bestiaux, outils aratoires, cuves et vaisselle, vinaire, conformément à l’état qui en a été fait (…) et dont un double a été remis au seigneur baron de Pardailhan».

La description à la Révolution est plus précise et rend compte d’une propriété foncière de petite taille : le château et un jardin contigu, un grand jardin potager, la métairie Le Cazal consistant en «bâtiments, four à cuire le pain, champs, vignes, bois, olivettes, prés, jardins», «une portion d’un moulin», un sol à dépiquer, des terres à la Garrigue.
La superficie totale du domaine couvre alors, à la fin du 18ème siècle environ 45 hectares (soient: 30 hectares de champs, 9 hectares de vignes, 4 hectares d'oliveraies, 3 hectares de bois)


Le Château et l'orme seigneurial à La Caunette

A la Révolution, en 1794, les biens du ci-devant baron François de Treil de Pardailhan sont mis sous séquestre en tant que parent d'émigré (son fils Alexandre, garde du corps du roi a émigré); il est contraint en 1797 d'effectuer un partage de ses biens avec la République. Sa fille Monique veuve de Planque, pour sauver une partie de la fortune familiale est obligée de provoquer son expropriation du domaine de La Caunette, dont elle devient propriétaire en 1801.
Par héritage, le domaine, de plus en plus réduit est transmis, après le décès de cette dernière, en 1822, à ses neveux : Alexandre (fils d'Alexandre de Treil de Pardailhan), puis François, et enfin à son petit-neveu Henri.

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