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Le chevalier de Planque, hobereau des montagnes du Somail, est
né en 1736, à
La Salvetat. Il est apparenté à la petite noblesse locale de La Salvetat et de Lacaune, notamment par sa mère Madeleine de Cabrol de Grualgues, d’une famille particulièrement prolifique. Militaire, il accède au grade de capitaine d’infanterie au Régiment de Navarre vers 1770. Détenteur de quelques droits seigneuriaux à Fraïsse (où il possède un modeste champ), il s’intitule «seigneur de Fraïsse» (Fraïsse-sur-Agout).
Portrait de Joseph de Planque, par Johann Ernst Heinsius, 1775 (confondu avec son beau-frère Alexandre de Treil de Pardailhan)
En 1775, il épouse Monique de Treil de Pardailhan,
le fille du baron de Pardailhan ;
le couple n’aura pas d’enfants.
Profondément inséré dans la vie locale, le chevalier de Planque vit parfois à Saint-Pons, où il possède
une maison.
Il est plus souvent à La Salvetat sa résidence habituelle, d’où il gère un domaine foncier relativement
important :
les métairies du Crouzet et du Couffignet, ainsi qu’au Soulié celles de Caudezaures et
La Poussine. A la fin de l’Ancien Régime il est le plus fort imposé de la communauté de La Salvetat.
Lors de la convocation des Etats-généraux, il est représenté dans les rangs de la noblesse à l’assemblée de la
sénéchaussée de Béziers.
Les biens du chevalier sont confisqués, en tant qu’émigré puis mis en vente aux enchères en 1792. Il est décédé à l’hôpital de Belfort le 3 juillet 1793. Avec mes remerciements à Josiane Febvret, pour ses recherches concernant les archives de Joseph de Planque |