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La seigneurie d'Aigues-Vives, dans le Minervois est confisquée lors de la croisade des Albigeois, et rattachée au
domaine royal.
Le village prend alors le nom d'Ayguesvives-le-Roy. Ainsi, en 1254, Saint-Louis donne, au dernier vicomte de Minerve un assignat de 50 livres, à prendre notamment sur les revenus des vignes d'Aigues-Vives ( et sur les seigneuries d'Aigne et La Caunette). En 1284, le roi échange ses droits sur Aigues-Vives, avec ceux de Guillaume Audoin sur la seigneurie d'Anglès. L'acte donne l'autorisation d'"édifier une maison ou un château" à Aigues-Vives et précise les limites du terroir, "qui confronte d'autan avec le terroir d'Agel, de cers, avec le terroir d'Aignan [Aigne], de midi avec le terroir d'Aignan et le terroir de Cas, sive Saint-Jean-de-Cas [Mailhac], d'aquilon avec le terroir de Pardailhan et de La Caunette". Aigues-Vives, sur la carte de Cassini
A partir de cette époque la seigneurie d'Aigues-Vives est scindée en deux : une partie composée des droits seigneuriaux et des droits de haute-justice, qui appartient au domaine royal, et une autre partie comprenant le château, le four banal et certains droits seigneuriaux, qui est détenue par des seigneurs particuliers.
Ainsi, en 1372, le co-seigneurie d'Aigues-Vives est partagée entre trois seigneurs : Pelfort de Rabastens, au nom de sa femme; Géraud de
Pépieux; et Pierre Garimbert.
Au milieu du 16ème siècle, la famille Beauxhostes parvient, après plusieurs transactions, à réunir
l'ensemble de la seigneurie entre ses mains. Les héritiers de Jean-Jules, petit-fils de Simon de Beauxhostes, sur le compoix d'Aigues-Vives
Toutefois, quelques décennies plus tard, en 1608, les habitants d'Aigues-Vives cherchent à s'affranchir de la tutelle de la famille Beauxhostes,
en rachetant la part
de la seigneurie, ayant dépendu du domaine royal et vendue en 1543. Le village d'Aigues-Vives, au début du 20ème siècle
Dix ans plus tard, en 1641, la communauté villageoise fait don de la seigneurie à l'évêque de Saint-Pons,
Mgr Jean-Jacques de Fleyres. Cette transaction vise probablement à s'assurer la protection de la communauté
villageoise,
tout en conservant les avantages de l'achat de la seigneurie : les droits seigneuriaux à payer à l'évêque sont dérisoires, les habitants gardent
la propriété des vaccants communaux. |
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