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Les mines de charbon de La Caunette |
La première
mention de mines de charbon à La Caunette remonte à 1658 : un acte notarié
indique que les mines de La Caunette sont alors affermées par le seigneur du lieu.
Durant le 18ème siècle, les mines sont mal exploitées. | En 1788, le baron François de Treil de Pardailhan, seigneur de La Caunette demande la concession des mines du secteur de La Caunette-Azillanet.
Entrée de des mines à La Caunette En 1791-1793, le ci-devant baron François de Pardailhan devenu le «citoyen François Treil» exploite la mine des Cabanes. Mais en 1794, ses biens sont mis sous séquestre, comme père d’émigré, pendant plusieurs années. Sa superficie est de 3031 hectares et couvre le territoire de Saint-Jean-de-Pardailhan, Minerve, La Caunette, Aigues-Vives et Vélieux. Il est précisé que les particuliers, et notamment sa tante Treil de Saint-Martial ne doivent pas «troubler la concessionnaire dans ses travaux d’exploitation et de continuer, faire et entreprendre aucune extraction de houille dans l’étendue de la présente concession.». Alexandre de Treil de Pardailhan, son frère obtient en 1810 la concession de La Caunette de la rive droite, qui est prolongée en 1822 pour ses héritiers après son décès. A titre d’anecdote, le contrat de mariage de Marie-Monique Treil de Pardailhan, fille d’Alexandre et nièce de Monique de Planque née de Pardailhan, comprend en 1820, «une pension viagère annuelle de 160 kg de charbon de pierre …qui sera pris par les époux à chaque fin d’année sur les mines de Monsieur le comte de Pardailhan».
Quelques années près le décès des deux concessionnaires Alexandre et Monique de Treil de Pardailhan,
les mines sont reprises
par les frères Narbonne (ils sont d'abord fermiers de la mine,
puis rachètent la concession à la famille Treil de Pardailhan en 1829).
En 1948, après un dernier investissement (la construction d’une usine de transformation des lignites),
les mines ferment définitivement. |