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Né en 1714, Jean Antoine Treil dit Treil de Pardailhan, citoyen de Saint-Pons, est étudiant en Sorbonne lorsqu’il prend possession à l’âge de 20 ans, le 24 octobre 1734 du siège de chanoine du chapitre cathédral de Saint-Pons. Quelques années plus tard il est docteur en Sorbonne. L'Université de La Sorbonne au 18ème siècle
Le 4 avril 1757 il résigne en faveur de son neveu Jean-Pierre-Joseph
Delecouls. Armoiries de l'abbé de Treil de Pardailhan
Le nouvel évêque de Saint-Pons, Mgr de Bruyère Chalabre, lointain cousin par la famille
de Villeneuve de l’abbé de Pardailhan, lui est bien sûr favorable.
C’est d'ailleurs Jean-Antoine Treil de Pardailhan qui prend possession de l’évêché, au nom de
Mgr de Bruyère-Chalabre en 1770. Lors de la préparation des Etats-généraux de 1789, Treil de Pardailhan représente le chapitre de Saint-Pons à la sénéchaussée de Béziers. Il fait partie des éléments les plus conservateurs et proteste notamment avec le haut-clergé contre la représentation trop faible des grands propriétaires ecclesiastiques. Il quitte l'assemblée du clergé, avec les évêques de Saint-Pons, Agde et Béziers lorsqu'une majorité se prononce pour la réunion avec le Tiers-Etat. Le haut clergé et la noblesse, pesant sur le Tiers-Etat Peu après, l’évêque de Saint-Pons émigre en Angleterre, mais l’abbé de Pardailhan ne quitte pas son poste.
Au Concordat de 1801, la suppression du siège épiscopal de Saint-Pons est définitivement confirmée. L’abbé de Pardailhan est nommé par l’évêque de Montpellier vicaire général, chargé de réorganiser l’Eglise dans la région de Saint-Pons . Il est notamment chargé du délicat problème des prêtres assermentés, largement majoritaires dans l'ancien diocèse de Saint-Pons et de leur réintégration au sein de l’Eglise (voir sa correspondance). Par son testament, il fait son héritier d'
Alexandre de Treil de Pardailhan l’ancien garde du corps de Louis XVI, et
déshérite l'aîné Thomas-François qui avait choisi de soutenir la Révolution en 1791-92. |