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Généalogie de la famille de Treil de Pardailhan | ||||||
Joseph de Treil
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Joseph de Treil est probablement né à Ornac, hameau près d’Olargues, mais je n’ai pas retrouvé son acte de naissance, ni la date exacte de cette naissance dans les archives de la famille de Treil de Pardailhan .
Hameau d'Ornac D’après la date de son décès, en mars 1779, à Saint-Pons-de-Thomières, à l’âge de 98 ans, il serait né vers 1681.
Le patronyme a connu de nombreuses variantes. On le trouve orthographié Trail, Trel, Truel, Troeil, et actuellement Treil.
Généalogie fantaisiste des Treil de Pardailhan
Fils d’Antoine Treil, bourgeois d’Ornac et de Marguerite Roger, petit-fils de Fulcrand Treil, aussi d'’Ornac et de Catherine Carrière, Joseph de Treil appartient à une ancienne famille terrienne du pays. Elle possède dans ce hameau «une maison, chambre, secadou, patus, et pailler» (compoix de 1692. C’est le plus ancien qui ait été conservé – inventaire des archives communales du canton d’Olargues par J. Sahuc).
Compoix de La Voulte (hameau d'Ornac)
Les familles Carrière
et Roger sont, elles aussi nombreuses et très anciennement représentées : les
Carrière bourgeois d’Olargues, où ils sont souvent consuls et les Roger dans le terroir de
La Voulte ; ils comptent des viguiers, juges, consuls, notaires et un capitaine dans
l’armée des Cévennes, «combattant les huguenots ».
Notre ancêtre s’est marié à La Salvetat le
11 septembre 1708 avec Marie Azais fille du sieur Pierre Jean Azais et de demoiselle
Catherine de Gramond.
Le bourg d'Olargues
Dans les registres paroissiaux d’Olargues, j’ai relevé la naissance de
dix enfants de Joseph de Treil et Marie d’Azais entre 1709 et 1723 et le décès d’un
onzième dans les registres de Saint-Pons. Cependant lorsque Joseph de Treil testa le 18
juillet 1772 chez Me Terral, il n’y avait plus que huit existant par eux-mêmes ou par leurs
descendants. Son petit-fils
Thomas-François de Treil de Pardailhan l’évoque ainsi dans son poème
"Mes derniers adieux à ma famille en partant pour Paris" :
Sa charge de fermier général du chapitre de Saint-Pons et receveur de ses dîmes l’a sans doute amené à résider dans cette ville capitale, où on le retrouve en 1727, au mariage de sa fille Marie-Anne avec Mathieu Pradier de Clermont-l'Hérault.
En tant que bourgeois, il tire ses revenus de ses terres,
mais plus vraisemblablement de placements d’argent, et de sa charge de fermier du chapitre
(dans un acte de 1737 il est qualifié de banquier).
Fortuné, il l’est certainement, car il achète pour son fils Joseph le chanoine divers bénéfice et pour son fils François, en 1750 la charge de Conseiller-Secrétaire du Roy, Maison et Couronne de France, en la Chancellerie près la Souveraine Cour des Comptes Aides et Finances de Montpellier. Il la reprend pour son compte en 1756 et la conservera jusqu’à sa mort, acquérant, s’il en était nécessaire la qualité de noble pour lui et ses descendants.
Le droit à la noblesse par l’acquisition d’une charge a subi de nombreuses fluctuations entre le 16ème et le 18ème siècles. En 1750 ce sont les déclarations de 1669 et de 1672 qui s’appliquent selon lesquelles la noblesse est acquise au titulaire de la charge et à sa descendance, après 20 ans d’exercice ou s’il meurt en pleine exercice de sa charge, ce qui fut le cas de Joseph de Treil (voir le jugement rendu le 17 juin 1870 par le Tribunal de la Seine, procès en usurpation du nom de Pardaillan, archives de la famille de Treil de Pardailhan).
C’est en
1751 que Joseph de Treil achète pour son fils François
le château et la
seigneurie
de Pardailhan avec tous ses droits de dignité à François Joseph de
Portes. Ce domaine très étendu a souvent été appelé baronnie
et l’on donnait le titre de baron à son propriétaire […]
Château de La Caunette
Pour La Caunette,
François de Treil de Pardailhan sera reçu le 22 juin 1768 en la Cour des aides à
Montpellier «à prêter hommage serment de fidélité qu’il doit au roi à cause de la baronnie de
La Caunette et seigneurie d’Aigne, consistant en la totalité de la justice haute moyenne et
basse … ».
Six des enfants de Joseph de Treil se
sont mariés et ont eu une descendance
[ voir la descendance de Joseph Treil]. Par Gilberte Hagen |