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Les Treil étaient d'origine fort modeste; le plus ancien membre que nous
connaissions de cette famille est Fulcran, époux de Marguerite Carrière, père
d'Antoine.
Antoine épousa en 1670 Marguerite Roger [soeur d'Antoine Roger, chef de lignée de la famille
Roger de Cabanes,
décédée en 1732],
et en eût trois filles,
[- Anne, mariée vers 1695 à André Mirabel;
- Catherine, née vers 1678 à Ornac (?), mariée 19 janvier 1701
à Vincent Sabatier notaire à Roquebrun, décédée à Roquebrun le 25 janvier 1768;
- Claire, mariée à St-Julien d'Olargues, le 1er août 1713 à Joseph
Vidal,
marchand de Saint-Pons
(fils de Martial Vidal et Françoise de Clerc) , décédée le 6 mars 1778,
à Saint-Pons "âgée d'environ quatre vingt ans";]
- et un fils Joseph [né vers 1681, décédé en 1779] :
Joseph,
conseiller [secrétaire] du roi à la cour des Aides de Montpellier [charge
anoblissante au premier degré conférant la noblesse définitivement après vingt d'exercice ou la mort en charge],
acheta [au nom de son fils François] à la famille
de Portes la seigneurie de
Pardailhan. De son
mariage, en 1702,
avec Marie Azais, naquirent :
- Alexandre Treil, sieur de St-Martial, père de
Joseph-Marie-Dominique ;
- Marie Elisabeth ;
- Marie-Jeanne ;
- Agathe [Monique], épouse Jean-Marie Amblard ;
[- Agathe, épouse Delecouls ;]
- Jean-Antoine, archidiacre de la
cathédrale de Saint-Pons
;
- Claire, épouse Joseph Vidal [(*) erreur de Sahuc : Claire est la soeur de
Joseph Treil,
fille d'Antoine];
- Marie-Anne, épouse Pradier;
- Joseph, chanoine [dit Joseph Treil d'Ornac] ; - et François.
François,
prit le premier le titre de: seigneur, baron de Pardailhan, La Caunette,
Aigne et autres lieux et épousa Jeanne-Marie Ragon,
fille du président-trésorier à la généralité de Rouen. [Jeanne-Marie Ragon] mourut en
1771 à l'àge de trente sept ans, laissant six enfants:
- Thomas-François, mousquetaire,
marié en 1782 à
Charlotte de Vinfrais ; - Marguerite-Marie-Félicite; - Louis-Paul ;
- Jean-Alexandre-Vincent-de-Paul, marié à
Madeleine-Barbe Gros dont il eut trois enfants [en fait, au moins treize enfants !]:
Armand, François- Joseph-Martial et Auguste Frédéric ;
- Antoine-Magloire-Marcelin [chanoine
du chapitre de Saint-Pons];
- Marie-Monique, mariée à Joseph de Planque,
capitaine.
En 1827 [erreur: 1829], le domaine de Pardailhan fut vendu par les descendants des seigneurs
qui conservèrent seulement à La Caunette quelques terres aliénées plus tard.
Les Treil, qui avaient d'abord ajouté à leur nom celui de Pardailhan,
supprimèrent ensuite le premier pour ne conserver que le second; ce qui fut
cause, en 1868, d'un procès intenté par Pierre-Théodore-Jules , comte de
Pardailhan, demeurant au château de Gignan, dans la commune de Lupiac (Gers),
en interdiction de porter ce nom, ainsi que les titres de comte et de baron [procès gagné par la famille de Treil de Pardailhan].
[ARMES:
De gueules, à une bande d'or, chargée d'une treille au naturel]
Joseph Sahuc, historien local (en 1907)
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